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Homélie ou sermons de Saint Jean Chrysostome, patriarche de Constantinople



Emplacement : Corps central, appartement de Madame Victoire, bibliothèque

Homélie ou sermons de Saint Jean Chrysotome, Patriarche de Constantinople contenant son commentaire sur tout l'évangile de Saint Matthieu, traduit en français par Paul Antoine de Marsilly à Paris chez André Pralard.

Reliure en maroquin olive aux armes d'une fille de France au milieu des plats (Madame Victoire); triple filet d'encadrement; dos à cinq nerfs orné de motifs dorés, titre et tomaison; tranches dorées

Date de 1693, 5ème édition, 3 volumes

Tome 1 : table + 684 pages ; tome 2 : 694 pages + table ; tome 3 : table + 718 pages.

Acquis en mai 2009 : Don du Forum Connaissances de Versailles par l'intermédiaire de la Société des Amis de Versailles.

 

Saint Jean Chrysostome (347 - 407) est né à Antioche en Syrie. Il fut patriarche de Constantinople de 397-398 à 404. Père et docteur de l'Eglise, il fut l'un des principaux théologiens de la patristique grecque, surnommé "bouche d'or" (chrysostome) en raison de son éloquence. Il fut un orateur très populaire en Orient. Ses sermons ont été publiés en latin dès le XVème siècle ; les éditions se sont multipliées au XVIème siècle. La première publication en français date de 1543 ; il s'agit du Traité : "Que nul n'est offensé sinon par soymesme".

Les éditions latines des homélies et sermons sont très nombreuses durant tout le XVIIème siècle. Les éditions françaises des homélies apparaissent de manière ponctuelle à partir de 1555. Elles se multiplient dans les années 1590 et surtout au XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV, grâce aux traductions de Pierre Morel. La traduction présentée ici est celle de Paul Antoine de Marsily, pseudonyme du maître de Sacy. Elle fut publiée pour la première fois en 1664-1665. Les exemplaires de 1693 appartiennent à la cinquième édition. De nouvelles traductions apparaissent au XVIIème siècle, par Nicolas Fontaine ou l'abbé Le mère. Il est intéressant de noter que les Princesses ont eu dans leur bibliothèque un ouvrage déjà ancien mais d'une très grande qualité littéraire.

Notice de Valérie Bajou