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Le goût pour les laques de Chine et du Japon à Paris au XVIIe et XVIIIe siècles.



Un ouvrage publié avec le soutien de la Société des Amis de Versailles.

Au XVIIe siècle, les termes « lachinage » et surtout « verni » désignaient les objets laqués. Le mot « laque », bien que connu, commença à être employé dans l’acception actuelle à partir des années 1720, se développa à partir des années 1740, particulièrement dans les catalogues de vente, pour supplanter celui de verni, lequel resta toutefois en usage jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. De nos jours, le terme laque employé au féminin désigne la matière première non mise en œuvre, tandis qu’au masculin il désigne un objet laqué.
Cet ouvrage offre une synthèse de l’histoire du goût pour les laques en France à l’époque moderne, depuis leur importation jusqu’à leur usage, soit pratique soit comme pièces de collection. Cela permettra de distinguer les convergences et les divergences avec le commerce des porcelaines, dues à la nature des objets, à leur technique, à leurs usages… Si l’appréhension des laques était différente de celle des porcelaines, l’intérêt suscité par ces objets témoignait de la fascination de l’Europe pour ces productions de la fabuleuse Asie.
Les sources d’archives demeurent riches et variées. La correspondance et les mémoires de commerce, rédigés par et pour les employés de la Compagnie française des Indes orientales, portent peu de jugement de valeur esthétique pour aborder les laques de manière pratique avec une approche essentiellement commerciale. Ces remarques apportent néanmoins des renseignements précieux pour connaître leurs conceptions des attentes du marché français.
Les inventaires après décès des marchands et des particuliers, collectionneurs ou non, apportent de nombreux renseignements sur l’état du marché, mais généralement sans description ni jugement de valeur. Ces derniers apparaissent dans les relations de voyageurs au Japon ou en Chine, dans certains traités techniques, dans les mémoires et les journaux des contemporains et surtout dans les catalogues de vente publiés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Généralement, les commentaires sur les laques apparaissent bien moins abondants que ceux sur les porcelaines, peut-être en raison de leur relative rareté sur le marché.

Cette recherche ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les collections mais cherche à définir les grandes lignes qui caractérisaient le marché et le goût pour les laques et leur évolution sur deux siècles, afin de suivre l’évolution des sensibilités vis-à-vis de ces objets qui ont toujours fasciné les Occidentaux.

Editions Monelle Hayot
Parution novembre 2019
Format :20,5 x 27 cm, 292 pages, 150 illustrations environ
Reliure :Relié sous jaquette pelliculée

Une offre de souscription exceptionnelle est proposée aux Amis de Versailles jusqu'au 21 novembre 2019: 

65 € les deux ouvrages Frais de port offerts en Europe 
- Le goût pour les laques d’Orient en France aux xviie et xviiie siècles (prix public 49€ à partir du 22/11/19)
- Le goût pour les porcelaines de Chine et du Japon à Paris aux xviie et xviiie siècles (prix public 49€) 
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 20 % du prix de vente seront reversés par l'éditeur à la Société des Amis de Versailles

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