Fêtes et folies en France à la fin de l'Ancien Régime

PAR DIDIER MASSEAU, PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS, HISTORIEN DES PRATIQUES CULTURELLES, SPÉCIALISTE DU XVIIIE SIÈCLE.

Les dernières années de l’Ancien Régime sont marquées par des fêtes, publiques ou privées, souvent spectaculaires et parfois extravagantes.
Les folies, ces résidences secondaires, élégantes et raffinées, sont aussi le théâtre de cette frénésie festive. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, elles se répandent comme une traînée de poudre autour de la capitale et dans les environs de quelques grandes villes du royaume.
On distinguera trois types de fêtes : celles données dans les Wauxhalls, ces nouveaux lieux de divertissement populaire, qui annoncent, peu ou prou, nos parcs de loisir ; les fêtes royales, ayant lieu à Versailles et à Paris, en butte à des critiques émanant des milieux philosophiques, enfin les fêtes privées organisées dans les châteaux. On assiste alors à de véritables « happenings » avant la lettre que la presse s’empresse ensuite de commenter. Quant aux folies, elles sont de plus en plus extravagantes.
On évoquera Bagatelle, résidence du comte d’Artois, Monceau, propriété du duc d’Orléans et le Désert de Retz, la dernière en date, qui est aussi la plus insolite.


> Séance de vente-dédicace organisée à l’issue de la conférence


  • Participation

    Membres : 5€ - Tarif réduit : 5€ - Non-membres : 10€
  • Rendez-vous

    Salle Le Nôtre au Grand Commun - 1 rue de l’Indépendance Américaine - 78000 Versailles